Grande Semaine Anniversaire

Les préparatifs étaient fin prêts. Fanions. Décorations. Chandelles et boissons étaient à présent à leurs places. De grandes tables drapées, disposées en arc de cercle, étaient orientées vers la scène où se tiendraient la musique et les animations. Composées de différents gâteaux sucrés ou salés. Des fruits locaux ou exotiques. Toutes sortes de boissons aux différentes couleurs, alcoolisées ou non. Tout était préposé pour la joie et le bien-être. Kalinz se rendit compte de l'heure tardive lorsqu'il descendit une fois apprêté pour la fête. Il n'attendait plus que des amis troubadours et ménestrels.



C'est alors qu'au loin, on entendit un instrument à corde résonner à la lisière du bois. Enfin, la fête pouvait commencer. Kalinz ouvrit en grand les portes de la taverne. La lumière s'échappait de la maison et la joyeuse lumière perça la nuit. Une douce chaleur accueillait les premiers arrivants bercés par une légère odeur sucrée.
Les musiciens et lui se saluèrent, puis sans plus attendre, l'animateur de la soirée s'exclama à qui voulait l'entendre :

Entrez mes amis, prenez place ! Ne faites pas de manière, il y a de place pour tout le monde. Entrez,
Cette fête est la votre ! Que votre joie illumine cette maison. Si vous avez du vague à l'âme, alors, j'espère que vous en ressortirez enchanté. Venez mangez, boire, rire et chanter. Joyeux anniversaire à tous !!!

Accompagnant les mots de Kalinz, les musiciens entrèrent dans l'auberge poursuivant leur farandole, espérant reproduire l'effet d'un joueur de flûte.

Depuis son ouverture, c'est bien la première fois qu'une fête aussi grandiose y est organisée. Kalinz était un maître de cérémonie, il avait pensé à tout. Barnabé se frottait les mains. De telles manifestaions sont excellentes pour les affaires !

De plus, une grande nouvelle avait parcouru le village, celle d'un retour, d'un retour inespéré. Belokan ! Oui Belokan a été aperçu, il est bien vivant et c'est une joie immense pour beaucoup et sans doute particulièrement pour Syrënya. Ainsi cette fête pourra également célébrer cet évènement. Kalinz aurait tout intérêt à se rapprocher du grand Belo pour l'animation de la soirée... il est inégalable...et sait attirer les foules...

Bon nombre de convives s'opposaient actuellement dans l'arène, les duels étaient des plus intéressants. Nul doute que chacun aura besoin de se restaurer et de se déshaltérer après ces efforts physiques.

- Kalinz a eu une idée remarquable en organisant tout ceci et sur une semaine en plus !

Barnabé imaginait déjà les bénéfices qu'il allait tirer de tout ceci.

Livius assis sur un tabouret de bar entamait sa troisième bière a la framboise avec un gout de peu sur la langue ...

Une vraie bière ... il fallait reconnaitre que notre ami savait prendre par les sentiments ....

Kalinz espérait encore du monde, mais au moins ses amis vertueux, Amarariand et Bélokan naquit à nouveau de ses framboises, par exemple, pour lancer l'animation.
Les musiciens finissaient de s'accorder. Le jeu n'allait pas tarder à pointer le bout de sa note de jeu.
Afin de se détendre un peu, il s'attabla auprès de ses amis :

- Salut. Ravis de voir que la timidité ne fait pas partie de vos principes, j'espère qu'elle emportera quelques uns parmi nous.
Vous buvez quoi ?

Le Seigneur Erivin de passage sur les terres de la Hanse afin de venir en son ambassade voir si des nouvelles l'y attendaient, aperçu de loin une chaude lumière émaner d'un bâtiment et percer la nuit.
Se rapprochant, ilse rendit vite compte que des festivités devaient être engagées et que ce lieu était la Taverne.
Il laissa son cheval attaché à proximité du lieu, et s'avança.
Il reconnu très vite deux têtes qu'il connaissait fort bien : Dame Syrënya et Sire Kalinz, ainsi que Livius et Raiddygnon qu'il avait déjà croisé ici ou sur les champs de batailles.
Il osa entrer et se dirigea vers Kalinz et Syrënya qui se trouvait près du bar avec Livius et Raiddygnon

"Mon amicale respect gente Dame, et bien le bonsoir à vous nobles Seigneurs. J'es père ne point déranger une fête privée. Si tel est le cas je m'éclipse de ce pas. D'ailleurs en quel honneur sont ces festivités?"

Ama qui faisait la sieste sous un châtaignier fut réveiller par son fidèle Irsalt qui lui apprenait avec joie que enfin il y avait du monde à la taverne. Chose qui était étrange car la dernière fois que Ama passa devant la bâtisse semblait à l'abandon. Du coup ni une ni deux le guerrier alla se tremper la tête dans le ruisseau qui se trouvait à quelques pas de là.
Après une petite demi heure de marche le gardien de l'ardeur arrivait enfin à la taverne.Il observa par une petite fenêtre et constata que, effectivement du monde, il y avait. Il ouvrit la porte en érable et admira en passant les queues d'aigle lancées, entra enfin dans l'établissement.

- Bonjours mes amis, comment allez vous et surtout que buvez vous?

se retournant Suivil vit les deux nouveaux arrivants
Oublions diplomatie, querelles, combats et autre joyeuseté ... venez donc prendre un pot de cette douce biére ... c'est le seigneur Raydignon qui offre .. je vois sa bourse bien remplie .. il peut même nous offrir les boissons non prévue dans les festivités ! certaines sont dailleurs interdites dans tout l'empire !

Ama entendit les paroles douces de Suivil et lui répondit.

-Salut mon ami, voilà de bien belle parole qui désaltère déjà mon gosier.

"Merci de l'invitation Livius, j'accepte volontiers ce moment de détente que vous m'invitez à partager.
Si en plus cette douce bière renommée dans tout le Royaume est offerte comment la refuser!
Merci Raiddygnon!" dit-il avec un lerge sourire à la fois heureux et emprunt d'ironie amicale.

Et se saisissant du grand verre de bière fraîchement tirée que lui fit parvenir Livius, il le leva bien haut et s'exclamat :

"Merci encore pour cette invitation et que cette soirée vous soit à tous des plus joyeuse!"

Et il but une large rasade de ce doux breuvage.

Ama se rendit compte enfin qu'il avait des têtes inconnues.

-bien le bonjour Seigneur. On me prennome Amarariand il me semble pas vous avoir déjà vu dans les alentours. Mais rien de tel que de faire connaissance devant un un pichet de binche de derrière les fagots.

"Effectivement nous n'avons pas eu l'occasion de nous rencontrer avant.
Je suis Erivin, Diplomate de l'Utopie et je sais que vous avez déjà fait un passage par mon Ambassade.
Quant à votre invitation je l'accepte mais souffrez que je finisse d'abord ma bière."

Erivin approcha son verre de celui d'Amarariand et trinqua. Il se sentait bien ici. Tout se passait dans un bon esprit. Il faut dire que tout le monde laissait ses querelles, rancunes et différences de côté et ne pensait qu'à se détendre et festoyer.

Le cher Barnabé avait bien du mal a remplir assez vite les chopes de bière ! il allait devoir passer a la vitesse supérieure s'il ne voulait pas être dépassé une fois de plus ...

L'animation soudaine de la taverne rappela à Syrënya de bons souvenirs, ceux du temps où l'on appelait encore Célé. Elle décida de renouer un peu avec la passé en apportant à cette soirée un peu d'ambiance passée du FHC. Cela fera peut-être venir Belo.
Elle poussa ce qui encombrait la table centrale et monta dessus. Elle fit signe aux musiciens qu'elle avait mis dans la confidence. Aux premières notes le silence se fit et la voix cristalline résonna dans la salle :

Aujourd'hui, c'est le bal vertueux
Gentes Dames, que vous êtes jolies!
Les guerriers tout autour s'esmoustillent
Attention au regard des gardiens !
mais ce soir on mélange les bannières,
on oublie ce qui nous opposait
en l'honneur de notre Karounet
on avale des chopes de bières !


Vous permettez, Ama
que l'on tombe nos armes de guerre
Ce soir on fait une trêve
On s'abandonne à nos rêves
Vous permettez, Belo
Nous promettons d'être sages
Pas trop de marivaudage
juste un peu de dérapage

Les seigneurs s'affairent autour du bar,
Pour fêter la naissance de Karon .
Tous ensemble on s'amuse, on se marre
c'est l'heure de faire couler les boissons



Vous permettez, Cuno
qu'on se serve et se resserve
ce soir pas de réserve
pas question qu'on se modère
Vous permettez, Karon
qu'on se vante qu'on se libère
qu'on soit gai et qu'on soit fier
de nos exploits de naguère


Que de joie dans ces gens qui s'étreignent!
Que d'espoir vers de beaux lendemains!
Le regard des gardiens s'il prévient
n'atteint pas la liesse qui règne.


Vous jubilez, Livius
De cette joie où l'on baigne
De cette ambiance soudaine
De l'amour de votre sirène !

Tous étaient paralysés, subjugués par le champ de la sirène, Livius qui en avait entendu bien d'autre avait très vite réagit, il s'était enfoncé un cylindre de moelle de sureau dans chaque oreilles, cela filtrait les fréquences paralysantes et ne l'empêchait pas de jouir du reste de la voie ! Il tournat son regard vers la salle. Certains étaient restés bouche ouverte la chopine a la lèvre un peu de mousse presque séche déja s'écoulait dans les barbes.
Le chant des syrènes et le chant surtout de Célé avait fait son oeuvre ... il faudrait bien une dizaine de minutes avant que le premier d'entre eux retrouve ses esprits ... meme les musiciens étaient tombés de leurs chaises.
Livius s'avanca, pris célé par la taille, et la fit decendre de la table avant de lui déposer un baiser sur les levres .

A peine Belokan avait-il débarqué sur Nasta afin de r(h)oder quelques temps que déjà une proposition de fête arriva sous ses yeux.

- Ca commence bien, je sens que je vais me faire des framboises en or sur cette nouvelle île !

Belokan n’eu pas à chercher bien loin où se déroulait cette fête puisqu’il fallait se rendre dans l’antre des vertueux, sa désormais nouvelle guilde. La fête était donnée pour son vielle ami Karon et c’est donc avec grande joie qu’il décida d’y apporter sa graine de framboise afin d’animer la soirée. Tout d’abord, Belo s’empressa de reconstituer une équipe de charmantes et plantureuse Belo-Girls et une équipe de beaux et musclés Belo-Boys. Comme dans les grandes heures du Framboise House Club, il arrivera en défilant dans les ruelles sur un char remplit de tonneau de liqueur de framboises, troubadours en renfort assurant une publicité bruyante et aguichante à travers la cité.
Juché sur le char, vêtu de son traditionnel et inimitable costume et chapeau blanc, Belo était en route pour la taverne quand un garde étonné le questionna :

- Et vous le gugus en blanc, c’est quoi tout ce rafus !!! Il y a déjà une soirée d’organisée ici, et je crois pas que Monsieur Kalinz ait commandé la gay-pride ni les compagnons de la chanson !

- Ola la maréchaussée, calme toi un peu ! C’est qui ce Monsieur Câlin d’abord, s’il doit y avoir un seul Monsieur Câlin ce sera moi ! Non mais il y en a qui crois qu’il vont me piquer le calinage comme ça ?, ils savent pas que Belo est revenu !

- Mais non blanche neige ! pas Câlin mais Kalinz, plus connu sous le nom de Karon !

- Quoi ? Karon se fait appeler Monsieur Câlin ?!!! va y avoir concurrence alors ! Ecoute-moi bien mon ami, c’est pas un bleuet qui va empêcher mes framboises de se rendre à cette fête ! D’ailleurs pour ta gouverne c’est le câlineur qui m’invite ! Alors si tu pouvais nous quitter ton bleu de travail, tu fais péter le string et tu montes sur le char avec nous…d’ailleurs si tu peux garder ton képi et ta matraque accrocher au string ça le ferait bien ! C’est ça la Belo-Attitude !

Le char nouvellement constitué se dirigea donc vers la taverne où Belo ne tardera pas à faire son entrée…

Kalinz ne savait plus où donner de la "fête". L'animation dans la taverne allait bon train. Célébrindal, aujourd'hui Syrënya, subjugua les coeurs de la salle entière. Livius, son amoureux, n'en tenait plus de la toucher comme d'habitude, l'alcool n'allait pas arranger les choses. Raiddygnon, toujours aussi discret, apportait sa contribution au service des chopes de bières. Amarariand, tout content de voir la taverne en émule, arrivait en joie et faisait connaissance avec sir Erivin trinquant de bonne humeur.
Le diplomate mit quelques instants avant de se défaire de cette petite larme qu'il avait dans le coin de l'oeil et porta son verre aux nues :

Mes très chers amis,

Nous voici donc réunis à l'occasion de mon anniversaire. Mais je le répète, il ne s'agissait pour moi que d'une excuse pour fêter les vôtres que je n'ai pas su honorer. Quelle belle fête vous nous offrez là ! Célé,... Fais gaffe, tu as un Livius accroché au visage.
Raiddygnon, ne t'en fais pas pour ta bourse, j'ai déjà payé l'ardoise tout ce qu'il y a de plus grasse auprès de notre cher Barnabé. fit-il d'un regard complice avec le tenancier.
Vous y trouverez en principe tous les types alcools de cette île. Même les vôtres, que j'ai prévu d'engranger pour l'occasion. N'hésitez pas à vous servir dans ma brasserie de bière rousse, la "bière Noël", spécialement brassé pour l'occasion.
Il ne manque qu'un type de boisson, mais j'ose croire qu'elle ne tarderai pas à pointer le bout de son fût framboisé.

Pour commencer et surtout pour ne pas relâcher votre attention sur la musique, je vous propose un petit jeu tout ce qu'il y a de plus compatible à vos attentes.
C'est à vous de trouver le titre de cette chanson et de ou des auteurs. Le premier gagne !...

C'est alors qu'un ménestrel plus paysan que troubadour monta sur la scène un verre à la main. Les musiciens jouaient une musique au son étrange.

- Bonsoil à tous ! roula-t-il. ça biloche ? Allez, un, deux, six, douze !...
La troupe démarrait sous les yeux de tous.

C'est "oh my love" de "Fredo Viola"?

A vrai dire si c'est ça, c'est un peu comme le port-salut, c'est marquer d'ssus.

Dans l'espoir qu'ils écoutaient bien la même musique [ si vous voyez bien comme moi "nonjenaipasmisletitre" ], Kalinz souriait de la réponse spontanée de son ami :

Non, ce n'est pas ça. Cherche encore !

Hé non la boite a musique marche pas ... dommage Elianne !

Ah oui, tiens, il s'étrangle le bougre.

Dis, ça va coco ? Tu nous la refais en moins crispé ?!

Ouais, vindieu, c'est la silène là-bas, elle m'a dépoté le ciboulot tout à l'heure. Créfieu, on y retourne !

Et voilà, reparti dans sa chanson...

C'est l'apéro bic a toi la gym a moi l'tonic ....